Balade spectaculaire sur les falaises de Bonifacio

De notre 1er voyage en Corse, nous avons gardé un merveilleux souvenir des magnifiques falaises blanches. Nous avions joué à l’époque les touristes de base en faisant le tour en bateau. Vues de l’eau, les falaises sont majestueuses, mais vues d’en haut, c’est carrément spectaculaire…

A partir de la Chapelle Saint Roch, à l’entrée de la ville haute, il faut emprunter vers l’est, le sentier Campu Rumanilu, qui se traduit par champ de romarin. Le nom à lui seul annonce qu’il faut mettre en éveil tous ses sens, la vue, l’ouïe et l’odorat. Le sentier longe le bord de la falaise, offrant à chaque détour une vue vertigineuse sur Bonifacio. D’ici, la ville semble comme suspendue au-dessus de la mer, accrochée, on ne sait trop comment, à la falaise. L’érosion a sculpté comme un mille-feuille dans le calcaire blanc. Le tout donne une impression, à la fois, de robustesse et de fragilité. Nous ne savons plus où poser les yeux, d’un côté la falaise, Bonifacio, les eaux turquoises, le grain de sable, de l’autre les couleurs et la végétation du maquis. Les parfums du maquis, eux, nous chatouillent les narines et de l’autre, c’est l’air du large. Le temps est mitigé et ce n’est rien de le dire. Si, si, les photos ont été prises au même moment. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, et quand les rayons arrivent à percer la couche nuageuse et illuminent les strates blanches du mille-feuille. De l’autre côté, au-dessus du phare Pertusato, le ciel est tout sombre, et pourtant , quelques rayons réussissent à franchir les nuages pour venir éclairer, la mer, de quelques touches blanches.

Malheureusement nous étions partis pour une petite balade sans eau (notre guide annonçait 5 km A/R) mais avec tous les arrêts photos, le temps est passé très vite. Le ciel devenant de plus en plus menaçant, nous avons fait demi-tour avant d’avoir atteint les superbes plages au pied du phare.