Hungerplatz et sa ferme auberge qui porte bien son nom

La météo annonçant de la pluie en fin de journée, nous débutons notre journée par un brunch pour profiter du maximum de beau temps, puis nous endossons nos habits de marcheur, direction Hungerplatz. Pour y aller il faut traverser la ville de Barr en direction du Mont Saint Odile, puis 1km après le camping, prendre à droite. La ferme auberge est indiquée.

Château du Spesbourg

Château du Spesbourg
Au fond du parking, prendre le chemin qui part sur la gauche et mène directement au château de Spesbourg. Un château magnifiquement restauré dont la situation domine Andlau. Le panorama s’ouvre sur la jolie vallée et sur la gauche, entre les arbres, on aperçoit les deux grandes tours du château d’Andlau.

Vue du rocher St Richarde

Rocher Sainte Richarde
Un agréable sentier mène au rocher Sainte Richarde d’où nous profitons d’un panorama exceptionnel, l’un des plus jolis de ce coin des Vosges.  Le point de vue du Rocher Sainte Richarde domine le val d’Andlau dans toute sa longueur et le soleil est au rendez-vous. Ici une pause s’impose. Nous ne sommes pas seuls à admirer le paysage, deux jeunes hommes nous ont accueillis avec un grand bonjour. Visiblement se sont des autochtones et comme nous nous interrogeons sur la suite de la balade (il est encore tôt, et nous aimerions passer par le carrefour des trois chênes), nous les sollicitons sur le meilleur sentier à emprunter. L’un d’eux nous conseille le sentier des espiègles. Les espiègles sont de petits lutins de bois perchés. Ils vous aperçoivent avant que vous ne les voyez.  Il est fier de nous dire que c’est son grand-père qui les a sculptés.

Carrefour des 3 chênes - Cueillette du premier muguet

Col du Crax
Sur le chemin, nous trouvons du muguet, le 1er mai est dans moins d’une semaine et c’est toujours un plaisir de cueillir cette fleur symbole du printemps. Nous trouvons les lutins, mais pour les photos il faudra revenir avec un autre objectif. Nous faisons l’aller/retour au col de la Crax, puis empruntons le sentier vers le carrefour des 3 chênes.

Carrefours des 3 chênes

 

la Ferme auberge du Hungerplatz

la remontée du carrefour des 3 chênes est longue et continue. Pour se donner du courage, nous nous imaginions attablés dans cette ferme auberge devant une bonne terrine ou un bon dessert. Cette ferme auberge est idéalement située. Elle est accessible en voiture et peut être le point de départ de nombreuses balades. Il vaut mieux finir votre journée par la ferme auberge pour 2 raisons. La première concerne les portions, on est plus du coté des bucherons du grand nord canadien que du coté de la cuisine moléculaire. La deuxième concerne le temps. Tout est fait à la commande, elles sont 2 en cuisine et la salle est souvent pleine. Pour nous, aucun problème. La patronne a eu la bonne idée de servir une cuisine chaude jusqu’à 17 heures le dimanche. Nous arrivons après le rush.

Les produits viennent de la ferme Goettelman pour la plupart. Vous avez ainsi la possibilité de commander une terrine qui vous est servie avec le couteau qui va bien, du pain et des cornichons. Du bonheur.

suggestion du jour - auberge du HungerplatzMarco, le chef de rang, nous propose de se laisser tenter par la suggestion du jour : une terrine de canard aux pruneaux qui cache en son centre un généreux morceau de foie gras. Généreuse est le maître mot de cette cuisine mais au sens noble du terme. Dès l’arrivée du plat, on se rend compte que la cuisine se donne du mal pour donner envie. La présentation est parfaite. A la première bouchée, les saveurs explosent en bouche et on finit tout sans s’en lasser.Planche de la ferme - auberge du Hungerplatz Nous avions pris en plus une planchette avec saucisson, magret fumé et rillettes, le tout de canard. Une présentation parfaite, une découpe à la japonaise, en un mot impeccable.

Panacotta - Auberge du HungerplatzPour le dessert, notre choix s’est porté sur une panacotta avec un coulis de fraise et une assiette découverte. La panacotta est très bien dosée et le coulis de fruits est à tomber (la difficulté de la dernière montée est oubliée). Pour l’assiette découverte, une mini panacotta, un moelleux au chocolat, un tiramisu alsacien et une crème brulée à la fève de Tonka. Le tout est bien exécuté. Un bon moment.

Vu l’heure tardive, nous avons fini de manger presque à la fermeture, nous avons eu la chance de pouvoir rencontrer la patronne. Elle est à l’image de sa cuisine : souriante et de grande classe.  Ceci a terminé de bien agréable façon notre journée.

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