Et nous voilà partis à l’assaut de la tour de Bélem, la carte postale de Lisbonne. Elle se trouve à l’embouchure du Tage, sur sa rive droite. Il s’agit d’un poste défensif magnifiquement ouvragé.
Belem est assez loin du centre-ville, bien qu’il soit possible d’y aller à pied, environ 10 kms, il vaut mieux prendre le tramway ou le train. Nous avons choisi d’y aller en Tram. 
Il s’agit d’une des lignes modernes mais la aussi il y a surpopulation et une fréquence pas assez élevée pour absorber le flux de personnes. Il s’agit d’un quartier qui s’est fortement développé avec énormément de choses à faire. Quand nous reviendrons, nous y passerons au moins une journée pour visiter le monastère et en particulier son cloître et le musée d’art moderne. Nous traversons, direction le bord du Tage. Il y a un monument à la gloire 
des explorateurs sous la forme de la proue d’un bateau et à son pied une gigantesque fresque qui représente le monde avec les différentes expéditions faites par les navigateurs portugais. Là encore le travail de la fresque est extraordinaire de précision. C’est très différent, des places et trottoirs pavés de noir & blanc que nous avons admirés tout au long du séjour, mais tout aussi grandiose. Les portugais sont passés maître dans l’art de la mosaïque, ils accomplissent un véritable travail d’orfèvre. 
Au Portugal, il est indispensable de prendre le temps de baisser les yeux au sol car vos pieds foulent des oeuvres d’Art à tout moment. Ce jour-là, notre visite est accompagnée par la voix d’un guitariste chanteur qui nous interprète une très belle version d’Hotel California.
Nous laissons à regret le musicien au pied du mémorial et longeons le Tage vers la tour de Belem. C’est aussi beau que sur les cartes postales et Myriam se régale. Il est possible de visiter la tour mais nous préférons en profiter de l’extérieur.
Pour le retour, nous avons repris le tramway qui bien que nous soyons au terminus départ était bondé
CAF'NIOUZES 